mercredi 24 décembre 2008

En een "ôde" aan mijn iniatiatiefnemer


Le Pain d'Epices des Parrains!

Vive The Great Mr. Ligthart!

Un Joli Jeux Deux Mots


Ma Marraine, la Reine Des Mareines est

L'Amarena des Marraines!

Vive Noëlle

mardi 9 décembre 2008

Cara Toscana

Davvero, questo non è in relazione con New York. Ma...doppo questo corso d'inglese, mi sono trovata in nostaligia completa di Te, Firenze.

Mi mancano tutte queste conversazione sensa logica, tipicamente de la gioventù italiana:

"ciao amore!"
"ciao bella! come stai?"
"eh si, boh, sai, la stessa..sempre.."
"davvero?"
"pero...provo di fare meglio"
"ma come meglio, cazzo!"
"boh..."
"ehi hai sentito questa nuova canzone?"
"mamma mia, vera merda questa!"
"si, senti ci parliamo doppo ok?"
"si, si, ciao amore!"
"ciao ciao"

tutti questi "pero", "magari", "infatti", "purtroppo"...vorrei dirli tutta la giornata.

Adesso, Oggi. Ancora Domani. Dopodomani, e ancora di pìu.

jeudi 4 décembre 2008

Les Voisins de l'Institut

Il est vrai que dans ce cas, des images auraient étées de bonne augure, mais c'est également un cas où décrire en mots et laisser l'imagination faire le reste est tout autant adéquat et carrément plus amusant.

Il y a trois voisins qui se baladent à travers la 7e et 8e avenue sur le 27e rue qui sont véritablement hors du commun.

VoisinE numéro 1:
Un homme qui doit bien avoir passé la barre des 80 ans, habillé en vieille femme folle. Folle au sens travestit et fluorescent. Asiatique, type tibetain, il faut dire qu'il ne fait pas très bonne pub au pays...ou alors il fait carrément bonne pub en ce qui est de montrer un certain désespoir d'identité culturelle.
Son élément fétiche est une poussette rempli de couvertures plus fluos et folles les unes que les autres et au milieu de tout ça, un petit caniche, lui aussi, fluorescent et fou.
"Don't be scared my baby, these people won't hurt you...they understand..." Personne est vraiment sûre de comprendre, mais nous apprécions vivement ses passages devant les bâtiments A, B, C & D quoitidiens.

Voisin numéro 2:
Ancien boxeur, le nez nous dit tout, et d'une Ney à nez, je vous garantie qu'il a pas du gagné très fort dans sa vie. Pour ceux qui connaissent le boxeur fou des Champs Elysées, Voisin n°2 est très semblable. Des barbouillages incompréhensibles, des coups de poing dans l'air, et un match qui n'a pas l'air de se passer comme il le voudrait.
Accéssoire de Mr.2, un boxeur (woowoof) à 3 pattes. Apparament lui non plus n'a pas gagné beaucoup de match dans sa vie. Ensemble, ils forment un couple adorable de chiens battus. Mr. sourit aux garçons en passant et se dit qu'avec un peu de chirurgie nasale, peut-être parviendra t'il à convaincre un de ces jeunes hommes qui caresser Butch serait une chouette idée.

Voisine numéro 3:
Madame est dans la septantaine ( :-) ). Toute petite, toute recroquevillée, elle se balade avec un énorme sac noire qui nous dit, "Ma vie n'est pas dans ce sac, il est rempli avec le bordel de ma vie." Il lui faut bien 25 minutes pour passer d'avenue 7 à 8 et sourit à chaque jeune individu décemment habillé selon ses standards: donc, personne.
Accessoire n°3: Un grand bel homme de la trentaine, afro-américain, ressemble beaucoup à Seal mais sans la cicatrice. Il lui tient le bras et sourit avec ses grandes dents blanches. Des yeux nous dit, "It's not what you think." Mais que pensons nous?

Qu'est ce que je pense de tout ça moi?
 "I know, it's only rock'n'roll and I like it, like it, yes, I do."

lundi 1 décembre 2008

La Chanson

Qui exprime ce lieu, cette ambiance, cet amour pour ces rues



mercredi 26 novembre 2008

Parce que le matin

Je me lève avec cette chose qui me vole ma couette et mon bonnet:

Elle s'est mariée en vert, elle était Anvers


Parfois, il n'y à absolument aucun besoin de chercher très loin, pour voir ce qu'on a toujours voulu voir.
En levant les yeux, regardant à travers les vitres sales du train, on voit La Statue de Liberté, grande, et Verte. Quelle chose merveilleuse de pouvoir ouvrir les yeux sur New York, et se dire, aujourd'hui, comme hier, je vais plaire en vert.

Et du coup, je pense à toi Anvers.


samedi 22 novembre 2008

Scène de chasse



1h du matin.

Claudia, Rachel et moi sommes assises dans le train.
Jambe droite croisé sur jambe gauche.
1ère paire, des collants gris argentés, une mini jupe bleu marine.
2ème paire, des jeans jaunes pétants, des chaussures roses bonbon.
3ème paire, des collants blancs opaques, une robe shibuya.

Une interruption.

"Sir, sir! Sir, please, don't, don't punch him, Sir!"

Des cris incompréhensibles entre les deux hommes concernés.

"Sir! Sir, I know, but please, I don't want to see no body go to prison or nothing tonight. We all had a couple drinks. Let's just stay calm, you know! ... Sir! Sir!"

Le même manège se déroule sur l'espace de 4 ou 5 arrêts.

Un des deux hommes déscend enfin du train. Frappe son poing contre la vitre.

"Thank you ma'am, for interfering you know..."
"Yes, I know Sir, I'm just trying to get myself home safely, not see  no one end up behind bars or anything you know"
"I'm just saying, that guy punched me, he'd be dead."
"I know that Sir, I just don't want to see that happen."
"I'd kill him. Shoot him in the face and that's it."
"I realise that Sir."

Reste de conversation, bateau. Simplement un extrait d'une réalité.

jeudi 20 novembre 2008

Le chant des sirènes n'est pas lointain

Les jours passent, tu les sens passer aussi.
Les rues sont pleines de gens qui se bousculent, ils te bousculent aussi.
Il y des hot dogs dans les stands, tu les manges aussi.
Les voitures de police font sonner leurs sirènes, elles chantent, mais ne sont pas lointaines et mythologiques celles-ci.

lundi 17 novembre 2008

Une histoire de guimauve

-Bonjour mon petit Esquimo
Approches ton nez que je lui fasses un bisou.
Tes mains sont tièdes dans tes mouffles.
Je trouves bien du confort dans ton souffle.

-Bonsoir ma petite papaye, mon amour,
J'ai dû bien voyager pour goûter à mon tour,
Ce que les vents du sud me portaient légèrement,
Qui envenimaient mes plus torrides sentiments... .

-Nous nous trouvons maintenant dans une terre sans nom,
Où ni vent ni courant nous dérobent cette danse.
-Les étoiles illuminent tes joues roses, dulcinée
-Et toi, mon amante, tes saveurs si sucrées.

-Je n'ose toucher tes lèvres,
Belle indienne du nord.
J'ai peur qu'elles ne se brisent,
Sous mon emprise,
Mes efforts.
Car j'essaie tant bien que mal d'être tendre comme ma chair,
L'envie de t'aimer éclate toute retenue, et toute barrière.

-Ma peau se réchauffe avec les ondes que tu émanes,
Mon visage rougi de tes caresses, lumière diaphane!

-Nous pourrions nous laisser naviguer sur cette barque...
-Jusqu'à ce que l'ocèan nous avale, sans laisser de marques!

-Des traces de cette passion, ce fruit sans raison?
-Les traces de ce moment, ce coulis, ce sentiment...

samedi 15 novembre 2008

So if you want some one to love you,


Pretty baby, I'm your guy.

Don't you know about the birds and the bees,

I get high, just thinking about you!


lundi 10 novembre 2008

Larmes de Cassandre

Cassandre, Cassandre, douce comme l'eau où nage la salamandre, désir de Flandres, désir de Flandres...

Aujourd'hui un soleil plaisant à recouvert les rues de Man-hat-tan. Le vent était présent mais pas très gènant. Rien à voir avec les piques glaciaux de la chère bise suisse.

Ce soir, PAPAYA DOG! puis, LESSIVE!
Il faut comprendre que Papaya Dog est véritablement la marque de fast good New Yorkais le plus prestigieux. Ce qui le rend si merveilleux? La nourriture est preprarée devant le public, les tomates sont fraichement coupées, et les murs sont couvert de slogans "Quick, Cheap, Good" ou encore "The Best!" ou encorrre "When you're broke, in a hurry or just hungry!".
En ce qui est du petit business chinois de lessive au bout de Macon street, l'ambiance est terrible. Terrible dans tous les sens positifs. Une part de l'ambiance est dû aux émissions de danse façon "A la recherche de la nouvelle star" où les couples font des routines classiques sur des morceaux modernes (souvent du gros commercial facon centre commercial le mercredi après 17h). L'autre part vient des familles à mère accompagnés d'enfants en bas age, complètement fascinés par la lessive qui tourne dans les bassines géantes. Dernier élément, touche finale, cerise sur gâteau, chocolat sur écorce d'orange: les petites montagnes de savon en poudre couvrant les surfaces de l'établissement comme les lavabos d'une boîte de nuit recouverte de résidu de coke.

Cassandre, belle Cassandre, allons nous en en Flandres...

jeudi 6 novembre 2008

Pas de voyelles- Prcq le mnd bg

J m svns d'n ds prmrs rtcls prs sr ff. c'tt ds Nyln Mgzn. J m ss ds qu ls chncs qu'll rrv a n crrr n tnt qu'rtst tt trs mprbbl. t prtt, prs un sjr a NYC, ll st au mxqu ntrn d rpndr l vll ds d nvlls clrs ntls.

C'st n sntmnt dx d vr t svr qu crtns prsnns prvnnnt a lr rvs.

N jms lssr tmbr Nklv. n l'a ntr nrg, c'st ps d l rgld. n v scr gnv d l mll pnr jsqu'au drnr bt.

J t'm

mardi 4 novembre 2008

Culture TO GO


La culture du "à l'emporter" est une véritable tendance visible de l'Amérique capitaliste. Personne n'a 5 minutes ou l'envie de rester dans un café ou bistrot pour savourer un petit plat à midi ou boire son 'latte'.

Au départ, étant sceptique vis à vis de quasiment tout à New York, je me suis fermée à cette vague de "To go".
D'ailleurs je me suis trouvée dans un bon nombre de conversations plutôt confuse.

"To stay or to go?"
"For here."
"To stay or to go?"
"Here."
"To go?"
"To stay!"
"Ok."

Parce que c'est tout un vocabulaire aussi. Surtout ne pas utiliser de synonymes à l'expression acquise sans quoi on risque de se sentir comme Scarlett Johansson et Bill Murray.

Evidemment, il y à toutes les variantes. Ce n'est jamais qu'une question de rester où s'envoler. Il y a aussi choisir entre "lait écremé", "lait entier". Ou encore "Laitier" et "Soja". Ma dernière aventure entre choix de ce type s'est déroulé dans la chaîne spécialiste en soupes, "Hale & Hearty Soups".

"Graham or crackers?"
"Yes please."
"Graham or crackers?"
"Yes."
"GRAHAM...or CRACKERS?"
"Oh! Crackers..."

C'est une ville qui bouge vite. Aussi, elle n'aime pas s'asseoir observer, elle préfère acheter, prendre et se balader. Et en effet, les rues sont pleines de mains remplies de tasses recyclables remplies de café brulants qui se baladent du coin nord au coin sud, du trottoir ouest à l'est.

Mainetant, je joue le jeu. Je prend mon café à l'emporter. Mais je m'assieds un peu plus loin observer les gens. 

Diplomatique non? Question de concilier tous les fronts nationaux en moi.

Après tout, je suis moitié américaine, moitié vietnamienne et moitié suisse. Il faut bien satisfaire chaque moitié.

mardi 7 octobre 2008

FIT IN THE BOX

“There’s this notion that there’s an authentic race and you must fit it,” said Ms. Bratter, an assistant professor of sociology at Rice University in Houston who researches interracial families. “We’re confronted with the lack of fit.”

Mon papa très intélligent m'a parlé une fois de l'idée que les gens s'organisent avec des boîtes. Ils y rangent leurs idées et les personnes qu'ils connaissent. Leurs métiers, leur capacités, leurs diplômes. Si quelque chose ne rentre pas automatiquement dans une de leurs boîtes préconçus, tout tombe à l'eau. Papa-qui-sait-tout parlait de l'administration de mon ecole. "Tu ne viens pas d'un lycée américain à la paperasse américaine donc tu ne rentres pas correctement dans leur administration et personne ne sait quoi faire. Notre banque ne fonctionne pas comme leurs banques ils ne savent pas comment l'argent a été reçu".

D'après ce dernier article que je lisait "
Who Are We? New Dialogue on Mixed Race By MIREYA NAVARRO" il semblerait que les américains viennent de decouvrir qu'ils s'étaient mis eux mêmes dans des boîtes.


Heureusement que j'aime les poupees russes, sinon nous nous en sortirions jamais.


Catch the fire starter...

un collage:


Photobucket



soyons clairs.
je veux:
son pull
ses shorts
ses collants
ses bottes
sa voix
son visage
ses cheveux.
je veux.

ahlalala. Elle me fait penser à toi Nikilove.

J'ai redécouvert Ray Caesar et tous les artistes pop surréalistes qu'il m'énervait d'apprécier.
Même le mot surréaliste parfois me rend encore tendue.




En occurance, cette image me fait penser à Christo.

dimanche 5 octobre 2008

Enveloppe


Les Véritables Fafinettes

Rachel: "But in her defense, I'm happy you have someone to write beautiful letters to again."

Sydney: "Thank you."


samedi 4 octobre 2008

Perruque de Bruges

Parfois, et le meilleur et le pire de se lever tard un samedi, c'est qu'il devient automatiquement une sorte de dimanche.

Aujourd'hui, le temps gris ajoute à l'effet jour de repos. L'appartement sent le bacon dans chaque chambre. Un parfum bien rassurant et délicieux. Rachel m'avait fait remarqué lors de notre voyage dans le Maine, que Pat Cliney la voisine et Lou & Lynn Termine cuisaient tous du bacon au moment où nous leur rendions visite.

Dans ce cas ci, Rachel fait une de ses soupes. Potato, Onion and Bacon. Digne d'une recette Campbell.

Nous avons fini la boîte de chocolats qui auraient étés approuvés par Forrest Gump. Simon & Garfunkel chantent "the sound of silence". La musique vient de la chambre de Rachel, mais parvient jusqu'à moi comme un écho constant. L'humidité de la pluie remonte à travers les vitres mal fermés, les coupures de journaux sur les murs se tortillent et se courbent malgré le scotch qui les tiennent en place.

Rachel vient de me proposé de la soupe.
"I am a rock, I am an island."

jeudi 25 septembre 2008

Discover Sweden

Quand je suis face à 100000000(0000000000) heures de travail, il n'y à qu'une norvégienne pour m'épauler durant le tout




Et à présent une suedoise est venue la rejoindre




Juste pour confirmer mon amour inconditionel du nord.

Vive l'automne!

samedi 20 septembre 2008

image septante.20.09

"La fille qui vivait dans un frigo énorme"

J'écoute à cet instant le remix d'une chanson dont je ne connais pas le vrai titre mais que j'ai renommé "It's about time" (les 3 premiers mots de la chanson). L'original semble être de Depeche Mode. Mais sachant que j'écoutais autrefois Pink Floyd en pensant que c'était The Kinks et vice versa, tout est possible.

Mon weekend seule dans la grande pomme est déjà bien entamé. Je m'étais apprêtée à une grande aventure. Bon pas si énorme que ça- La conquête de Soho. A la place, j'ai marché jusqu'à Soho, puis j'ai littéralement tourné mes talons en sens inverse, rebroussé chemin jusqu'au même quai de métropolitain dont j'étais arrivée, suis montée dans un train pour Brooklyn, en pensant, "Voilà bien assez de Manhattan pour une journée."

Bon j'ajoute que j'avais aussi 8 cloques toutes neuves également réparties sur mes deux pieds et plutôt envie de boire beaucoup de café.

Je suis arrivée à Williamsberg, avec le sentiment que j'avais pas envie d'y être du tout. Je suis arrivée au Verb Café sans l'envie de vraiment y rentrer. Puis je me suis posée au bar.

1 espresso - Oh, sorry, EXpresso.
1 poppy seed bagel with cream cheese

Quelques heures d'enchaînement espress-ristrett et j'ai pu voir le personnel changé, la clientèle changée et m'apercevoir que le lieu ne me plaisait pas plus que ça.

Mais - le café était bon. Et peu cher, mon Cher Watson.

Je suis d'une humeur plutôt amère. Merci café, oui, mais la ville ne m'a pas inspiré de bonheur profond aujourd'hui. Je mets la faute sur le magasin de tissu, les gens ont tous l'air de vouloir se porter un flingue à la bouche et appuyer sur la gâchette.

Comment expliquer ce qui se passe. Je suis dans un énorme frigo rempli à bloc. Tant de produits attrayants au packaging incroyable, tant de choix que la plupart pourrira avant de pouvoir y goûter. Mon sentiment vis à vis de New York pour l'instant est le même que celui lorsque ma gourmandise m'ordonne d'ouvrir le frigo, je plonge le regard sur les compartiments, et après une minute devant la porte ouverte, la referme sans avoir touché quoi que ce soit.

Je bois donc du café, et laisse passer ma faim, et plus encore ma gourmandise. Je laisse l'envie de croquer la grande pomme à un autre jour. 

Europe, où es tu?

jeudi 11 septembre 2008

C'etait un pays sans accent

Vive le vent du nord d'hiver
Vive les sports bien plus divers
Vive la pluie belle et saisonniere
Vive les Bo-Peep et les fermieres
Vive le poisson cru et pimente
Vive les chansons saccadees
Vive les chaussettes GAP a pois casses
Vive la nuit longue et bruitee
Vive les cils longs battants d'une belle brune
Vive l'air que tu prends, si taciturne
Vive le pays sans un accent
Je l'avoue bien, ce clavier me tends.
Me voila dans l'immense labo d'informatique, moitie de la salle mac, moitie pc. Je me suis installee a un pc pour deux raisons. La premiere etant que l'ecran est plus petit et me donne une sensation de travail personnel et consequemment moins public, deuxiemement je ne fais que taper sur ce clavier degoutant, pas d'attaque d'images a couper, coller, fusionner, donc nulle necessite d'un ecran a la palette de couleur qui depasse ma vision douce et myope du monde.

Ma chambre ressemble enfin a une vraie chambre. Aussi, c'est la premiere fois de ma vie que tous les objets reunis auotur de moi sont veritablement les miens. Achetes avec mon dur labeur. A l'instant un decorateur d'interieur serait surement alle vomir 4 ou 5 fois rien qu'en pensant a l'alliement de mes meubles et leurs couleurs mais je dois dire que pour le moment j'en suis fort heureuse. Ma joie reside principalement autour de mon tapis en peau de mouton sur lequelle reside une table a cafe noir sur laquelle a son tour j'ai pose 4 coffee-table magazine, dont deux WeAr merveilleusement illustres par les jeunes et merveilleux artistes d'aujourd'hui que j'adore mais dont je ne me souviens pas des noms, et deux magazines de tendances, qui sont eux aussi devenus des sujets de fascination car ils comportent toutes ces images en detail de flash lumineux, de textures etranges et atypiques, de couleurs hors-normes.

Nous sommes le 11 septembre, date pour les Etats Unis tout de meme remarquable dans tous les tristes sens du terme. Cela dit que je m'attendais a voir une Amerique quelque peu plus en deuil ou meme entendre un professeur demander une minute de silence. Cependant ce n'est pas du tout le cas, du moins, mon ecole semble plongee dans ses arts et ses fonctionnaires a l'ecoute de rien d'autre qu'aider ses petits soldats affronter le dur monde de galleristes, commanditeurs, directeurs artistiques et tout ce beau monde meraviglioso, darling!
Mon cours de sociologie suit et la peut-etre j'aurais encore une chance d'entendre l'amerique blessee se prononcer. A m'entendre on croirait que je souhaite absolument la savoir en mal. Ce n'est pas du tout ce que je veux. Si je finissais cette journee sans la moindre indication de malaise, ce serait aussi une reussite. J'imagine que j'aimerais seulement mieux comprendre cette USA dans laquelle je vis.

Politisee, fragmentee, conservatrice, debridee, cadencee et acceleree.

Toujours plus acceleree.

Voila ma chere Niki, ou en est ta Sydnicherie.



lundi 8 septembre 2008

Cupcake au temps du Cholera


Some things are just best made by the americans.

dimanche 7 septembre 2008

"Essai sur le sushi pourri"-Idées passées

Essai sur le sushi pourri.

« « encore entrain de dormir ? tu n’as rien d’autre a faire de ton temps ? comme nous aider par exemple ? » Un peu de flemme n’a jamais tué personne, si ce n’est un peu détériorer les rapports avec d’autres personnes plus actives… »



Les derniers mots écrits, reflétaient les idées d’une femme savourant l’existence de sa solitude recherchée, sachant que sa vie serait progressivement de moins en moins vide.
De plus en plus remplie de substances justifiant son existence...

Ce dernier essai, titré « En mots gras » miroitait une image d’envie, un Rubik’s cube donc les mécanismes centraux ont été ôtés. Que recherchait cette personne ? Être désirée ou apprécier la compagnie de son ombre ? Difficile de remonter dans le temps des pensées, plus difficile encore de disserter sur un sujet périmé. Selon moi, voici mes idées bousculées :
Les gens souhaitent tellement changer, devenir de nouvelles entités pardonnées et nettoyées de tout un passé. Cette foule se déprime à croire que c’est en vain, en réalité, les gens peuvent changer, les gens changent, mais ils ne peuvent seulement changer pour eux-mêmes, et ce bain marie de Jaques et Gilles, Maries et Madrilènes cherchent désespérément à changer lorsque leur capacité de contorsion pour autrui est arrivée à bout.



Oui, les gens changent. Ils évoluent. Ils avancent. Finalement, même ceux qui se sentent stagner en réalité vont de l’avant avec le reste d’une population stagnante.

Nous flottons dans l’idée que nous sommes incomplets. Un « freak event » de la nature. Posés sur la terre par la grâce de quelques molécules bien assemblées, cocktail Molotov, ou par la folle envie créatrice d’un esprit, pantin d’un esprit toujours plus grand.
Nous avons inventé les âmes sœurs, les manipulations génétiques et les carrières. Nous avons brisé des rythmes naturels, avons saccadé la grande symphonie. Nous avons joué avec les cailloux nous entourant, et nous savons bien que nous ne savons rien.
Le savon sert finalement à nettoyer l’ardoise de la connaissance. Repartir à zéro, admettre qu’on n’a pas compris. Nous avons aussi inventé les répétiteurs.



La pensée est selon bien des scientifiques et intellectuels, le merveilleux cadeau, présent de la nature aux êtres humains (surtout car selon le degré ce n’est en rien exclusif). La pensée à son tour nous a offert l’existentialisme : phase B ou C du mûrissement psychique. Nous sommes conscients, non seulement que nous existons et procréons, mais que nous pouvons réfléchir à cette existence et cette procréation. Nous savons que nous pouvons nous éliminer et ne pas procréer si nous n’en ressentons pas l’envie.
L’humain a-t-il tellement trafiqué la formule générale qu’il ne sait plus suivre les quelques règles conductrices qui nous ont menés ici en premier lieu ?

Quoi qu’il en soit, chaque être pensant a su penser à sa peau. Et c’est ce sujet-là qui intéresse aujourd’hui. Parce que sans prétention particulière, l’avancement vers le « Moi je vais être tellement fort et riche (en argent et culture), je vais tout balayer ! » a été tellement efficace que la nature a engagé sa meilleure équipe de ménagères, vents de l’atlantique et courants des mers profondes, pour faire l’exfoliation, cure de désintoxication de la planète terre.
Près d’une décennie d’hommes politiques, représentants verts et autres cherchent à rappeler à l’homme qu’il n’est pas seul et que son capitalisme pour lequel il a sué un demi-siècle après guerres et catastrophes naturelles ne sera sauvé que s’il fait un effort de penser, un peu, beaucoup, à son voisin. Recycler. Penser santé. Penser à aider.
La nouvelle mode, cycle bouclé est au goût du « Aide ton prochain, tends l’autre joue ». Mais l’homme n’est pas complètement con. Et rajoutons, l’homme aime bien s’occuper de lui. D’ailleurs, mieux il se porte, plus il se sent disposé à aider. Prédisposition qui ne le contraint en rien à rien. Mais, vive ce nouveau siècle ! Les arbres et les bannières verdoyantes ont donné cette mauvaise conscience à l’être humain, celle qui dit qu’il faut moins penser à soi, sans quoi nous serrons très vite perdus.
La mauvaise conscience est un des plus gros fardeaux que la pensée ait dans son coffre. Elle empêche de s’exprimer, donne un sentiment de honte à celui qui l’a cherchée, et finalement, contraint les pulsions primitives de l’homme.
Qui ose aujourd’hui penser à soi ? Se lever le matin et laisser l’eau couler dans son évier tout en sachant qu’il gaspille pour gaspiller ? Qui ose l’avouer ?
Les réalistes, les cyniques ? Ceux à qui nous crions « booouh ! vous ne ferez pas long feu sur cette terre avec vos esprits noirs ! » ? Ils avouent cette réalité qui est « On ne peut pas sauver tout le monde, et encore moins chaque individu, individuellement. » Celui qui ne veut aider personne et fermer les yeux sur tout. «Il faut des goûts de tout pour faire un monde » dit ma mère la terre. Les criminels se cachent aussi parmi ceux qui font des dons aux ONG annuellement, le représentants du vert dans les villes, les flemmards qui recyclent une semaine sur deux. Voir, sur trois.



Un écrit de cet été, certes d'une Syd bien pessimiste, mais pour avoir un opinion centrée, il faut bien penser aux extrêmes non?

Cet après midi, j'apprécie quelques heures seule dans mon appartement; Rachel est sortie voir Istvan et Ann, Alys est sortie voir Violaine.

Une entrée toute en écriture aujourd'hui, poème de la 6e édition de Nuke magazine sur le thème du "Trouble".

C'était une femme si trouble qu'on la prenait parfois pour un homme. C'était une femme si trouble qu'on la prenait parfois pour une ombre. C'était une femme si trouble qu'on la prenait parfois pour une beauté. C'était une femme si trouble qu'on ne pouvait pas la regarder sans lunettes. C'était une femme si trouble qu'elle désespérait les photographes. C'était une femme si trouble qu'elle nettoyait compulsivement les miroirs. C'était une femme si trouble qu'on ne distinguaient ses traits qu'avec les yeux pleins de larmes. Ce qui était tout de même une consolation pour les photographes. C'était une femme si trouble qu'on ne distinguaient ses traits qu'avec les yeux pleins de larmes. Du coup, elle pleurait beaucoup, en nettoyant les miroirs. C'était une femme très trouble mais très brillante: la lune une nuit de brouillard. C'était une femme au passé si trouble et à l'avenir si flou qu'elle avait parfois du mal à marcher droit. C'était une femme au passé trouble et à l'avenir flou mais elle avait les pieds si ancrés dans le présent qu'elle tombait rarement. C'était une femme aux yeux verts d'eau. Quand le trouble s'emparait d'elle, on voyait moins bien les poissons. C'était une femme aux yeux verts d'eau. Quand le trouble s'emparait d'elle, elle pleurait des algues. C'était une femme aux yeux verts d'eau. Quand le trouble s'emparait d'elle, l'eau claire de son regard devenait glauque, son teint se brouillait, les contours de sa silhouette s'estompaient. Elle aurait voulu disparaître. C'était une femme qu'un homme cherchait depuis toujours. Quand elle le croisa enfin, elle en fut si troublée, qu'il ne la reconnut pas, et passa son chemin. C'était une femme qu'un homme recherchait depuis toujours. Quand elle le croisa enfin, elle en fut si troublée qu'elle disparut instantanément. C'était une femme.-Daredjane



Je suis pas du tout déprimée. Seulement, c'est un jour où j'apprècie ne devoir rien à personne, entendre le "ice-cream man" passer au loin, écrire mes essais (pour EN121 tout de même) et écouter Bat for Lashes.

vendredi 29 août 2008

IMAGINE ALL THE GIRLS!

La grande route vers le nord vas débutée.
Rachel a réservée un "U-haul". Plus serieux, ça ne se fait tout bonnement pas.
Un taxi sans sigle de taxi nous a accompagné de l'appartement d'Ann jusqu'à chez nous.

Chez nous, des sols complètement relaqués.
Chez nous, des nouveaux stores.
Chez nous, un frigo tout propre.
Chez nous, plein de serrures à ouvrir.
Chez nous, des murs nus à décorer.
Chez nous, des clés, et la permission de rentrer quand on veut, chez nous.

Après avoir laissé nos valises là-bas, j'ai senti comme un énorme poid levé. Le fait de savoir qu'Ann et Istvan allaient récupérer un peu d'intimité, que nous allions récupérer notre intimité aussi. Nous nous retrouverons dans nos parquets et nos valises, nos belles robes, et nos aiguilles. 

Dans la chambre de travail, les murs seront tapissés d'image d'inspiration.

Pictures, and boats. Dreams and skylines. Love and grape juice.

WELCH'S CONCORD GRAPE JUICE.

mardi 26 août 2008

Attenzioni Lezioni

Les premiers cours.
Drapée - L'essence même de mes études. Rien à ajouter - sinon que la professeur est très rigolotte, le thème pour notre vêtement de fin de semestre est "Rocker Chic". Dans ma tête j'imagine le titre plus proche de "Rock'n'Chikette". J'ai déjà tiré une soixantaine d'images de mon archive photo/coupures. C'est ma partie préférée du travail il faut dire, collectionner les images.

Illustrateur - Franchement rien à dire.

Mais le vrai le bon, c'est le mardi après-midi.

"English Composition" & "Introduction to Sociology". J'ai eu chaud aux joues, j'ai eu les larmes aux yeux de bonheur, mon cerveau à pu penser à autre chose que la mode-mode-mode, ainsi que de me permettre de rencontrer de nouvelles personnes qui eux aussi veulent parler et apprendre autre chose que ce vers quoi ils se dirigent dans la vie. Un nouveau bonheur dans mon horaire. Rencontrer des individus différents et fascinants. Ou pas. Peu importe.

Voilà!

dimanche 24 août 2008

No La Tengo


Le dimanche est un jour spécial aux états-unis pour quelqu'un venant d'une ville aussi protestante que Genève.

Le dimanche genevois, est un dimanche mort et désertique. A New York, le dimanche est un jour parfois plus vibrant et énergique que tous les autres jours de la semaine réunis.

Ce dimanche, nous devions aller voir le concert gratuit de Yo La Tengo. "Devions" signifie que nous sommes allés jusqu'au parc et avons réalisé que la queue faisait deux fois le tour du parc. Nous nous sommes installés là un moment accompagnés de nos ice-coffee, à observer ces petits fous qui s'étant déplacés des quatre coins de l'état pour un concert gratuit n'allait pas se laisser impressionner si facilement. 

Puis nous avons mutés vers le centre de Williamsberg pour faire le tour des magasins de disque. J'ai pris deux risques, attirée par un CD avec un titre tel que "Knee Deep at ATP" (ATP étant Ann Tuan Pham dans mon langage génétique) du groupe Los Campesinos et un autre CD du groupe Imogen Heap qui portait le titre" Goodnight and Go". Le tout pour moins de 7$. Plus tard dans chez un autre disquaire, je découvre mon CD Los Campesinos au triple du prix, ça m'a fait très très très plaisir d'avoir fait mon achat ailleurs.

Ce soir, radis et beurre (pour penser à Justine).
De la nouvelle musique dans les oreilles.
Et puis des rêves sur le comment du comment et quoi arranger et mettre dans ma grande et nouvelle chambre que j'adopterai d'ici une semaine.

Demain: "FIRST DAY OF SCHOOL!" Oh boy! Oh My! Je me réjouis, c'est peu dire, ça bouillonne à pleines bulles dans toute ma personne. J'ai déjà préparé mon sac et mon ensemble pour la journée.

oh oui!
ouh oui!
ohhh oui!
hihihi!


samedi 23 août 2008

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East Williamsberg & Bushwick


Soho & Chelsea


"Bipolaire" (douce angoisse)

"J'me sens bien sur la face A
Déprimée sur la face B
Côté pile c'est 'money money'
Côté face c'est 'let it be' "


Je me sens comme bloquée dans un espace de néant.
En attente pour emménager-
En attente de commencer mes cours-
En attente de la suite de l'aventure.
En attente de voir si je vais me faire de nouveaux amis.
Des gens différents de ceux que j'ai croisé pour l'instant.

Hâte de monter dans le Maine aussi.
Hâte de manger un clam chowder.
Ou un homard que Lou a dit qu'il avait en réserve pour moi.
Hâte de voir Lou & Lynn.
Hâte de voir Ati.
Hâte d'être installée.

J'aime marcher dans Eldert Street, à l'aise dans mes vêtements et me sentir comme si j'avais toujours été là. Sentir le regard du quartier qui sait que je ne compte pas leur bouffer leur territoire, ni manger leur bitume. 

R.E.S.P.E.C.T -  "That's what Brooklyn means to me"

jeudi 21 août 2008

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Rachel, Téléphone, 345 Eldert st.

Macon pas Bacon

Nous avons trouvé notre bonheur. Avec un grand grand "B".

148 Macon streeeeeet
Notre adresse propre à Brooklyn. Un trois pièces avec cuisine, salle de bain et des jolis arbres tout autour. Signe précurseur "they even have hydraengeas", les fleurs préférées de Rachel.

Je suis épuisée. J'ai aimé Harlem. Nous avons mangé le p'tit déj dans un diner où le cuisinier qui s'est occupé de ma commande était un meurtrier, la larme tatouée sous l'oeil. Je ne sais pas pourquoi, mais Rachel n'a pas aimé Harlem. Je pense en partie que c'était dû à sa jupe couleur brique et courte, mais elle a tellement changé d'opinion ces derniers jours, que ça aurait très bien pu être une question de météo comme de choix de gloss.

Nous avons étées récupérer nos cartes d'étudiantes, j'ai l'air d'un tamia ou sinon appelée grâce à Alvin, un "chipmunk". 
Ann, Rachel et moi avons décidées de recréer le gang de Coney Island, the "WARRIORS", dans l'école. J'imagine déjà nos t-shirts.

Tout donne matière à se réjouir en ce moment. Dormir. La prochaine chose en route promise.

Un groupe de jeunes porto-ricains viennent de passer sous la fenêtre. Ils disent que cet immeuble est celui des professeurs, blaguent en disant que nous allons bientôt les coller à la rentrée. Théoriquement, passer de Bushwick à Bedstuy voudrait dire aller de ghetto à MEGA GHETTO. En pratique, c'est l'inverse. C'est merveilleux. Je vais même pouvoir chantonner "The A Train" dans ma tête sur le chemin de l'école.

Bientôt, j'ajouterai des photo de mes expéditions new yorkaises. Les choses plus ou moins imprévues comme je les aimes. Parce que sincèrement, plein de monde vient ici de passage. A quoi bon vivre ici si on ne trouve pas quelque chose de différent à proposer?

hein?

(je t'embrasse ma niki love.)

mercredi 20 août 2008

"Elle m'a dit Ella elle l'a"

La semaine passe à toute blinde. LA première semaine New-yorkaise.
Notre recherche d'appartements a pris une nouvelle tournure. Nous recherchons à présent des 1pc. avec salon qu'on puisse transformer en chambre. Nous déplaçons aussi nos recherches sur l'île de Manhattan, au nord de Harlem: Washington Heights.

Notre retour sur Brooklyn fut agréable, nous avons fait un détour sur Williamsberg et à notre grand plaisir, avons découvert un tout petit quartier, très bobo, très tendance, très chiant-chiant comme on n'aime pas. En revanche les maisonnettes "brownstone" sont mignonnes comme pas deux et nous allons chercher les 1pc là, ainsi que dans le East-Williamsberg et Green Point.

Ce matin, étant montées voir deux appartements de Washington Heights, ce quartier qui faisait pensé à un post-Harlem m'a fait comprendre à quel point j'étais devenue plus à l'aise dans les quartiers où ségrégation et petite misère règnent. Endurcie. 

J'ai fait mon achat American Apparel qui devrait me tenir pendant les 2 prochaines années. Un t-shirt à manches longues à grand col rond, une coupe façon pull gris "flash dance". Le fameux leggings taille haute effet anguille noire que j'attendais depuis tout ce temps! Et les chaussettes cuissardes noires.

Nous sommes passées devant les bâtiments du Fashion Institue of Technology and Design. J'ai tout de suite sentie que nous n'étions pas les mêmes que ces filles sortant des dortoirs, tournant autour de ces édifices (quelques peu moches aller)d'argent et d'acier (et de bitume aller!). Nous étions celle venues de Florence et d'ailleurs. Celles vivaient New York hors de la City. Celles qui vivaient outre 7th avenue et Soho. Ca m'a rassurée.

Ici, il y a une concentration de gens tatoués. Ca ne me donne pas plus envie d'en avoir mais bien d'avoir tout ceux que je veux. Finalement je me sens pas comme les autres. Et je me sens partie intégrante en même temps-

Je suis: heureuse.

mardi 19 août 2008

Le Premier Creux

"I've got a feeling that Paris is burning, Paris is burning all night long..."

Rachel est endormie sur le canapé à coté de moi. Mon décalage horaire me réveil encore à des heures selon mes standards, pas tout à fait catholiques. 

Nous avons visité un premier appartement qui nous plaisait hier. Un peu plus cher que les autres. Mieux placé que les autres. Moin ghetto que les autres. On va surement devoir le laissé en plan. J'aurais souhaité le trouvé plus tard. "C'est la vie, ma chérie".

Brooklyn affiche 22°C à 9h du matin. C'est véritablement atroce mais il faut faire avec.

Pour ma part, j'attends l'arrivée des gros nuages et les premières gouttes de pluie dévastatrices.

April in Paris.
August in New York.

dimanche 17 août 2008

Réveil Eh Yo

Dehors j'entends des afro-américains se disputer comme dans les films.
"yo why you try'n' do me up like dat?!"
Des répliques épiques, la musique hispanique pète à pleine plombe depuis une voiture passante. L'effet nous rappelle le term "Block Party" bien que ce n'est pas une fête du tout, c'est la norme, c'est tous les jours.
Le camion de glaces qui passe dans le quartier fait sonner sa chanson façon pinocchio revenu de l'enfer. Il passe dans la rue en tout cas 10 fois par journée.

Tout semble sortir tout droit d'un film, ou un documentaire, sur la vie de la rue new yorkaise.

Je suis un peu dépassée encore.
Mais je commence déjà à me sentir bien à l'idée de faire mes courses toute seule.

samedi 16 août 2008

KULTUR SCHOK!

Le voyage s'est passé ainsi:
  1. Des larmes versées au décollage de Genève
  2. La traversée complète de l'aéroport de Zurich, 3 fois.
  3. Plus de sirop/ de silivris pour sydni
  4. La traversée la plus longue de l'atlantique de ma vie
  5. Les films les plus con
  6. Un vol complètement germanique
  7. Une arrivée anticipée
  8. Une tête de cul
Mon arrivée à Newark airport. Tout le monde parle fort et vite et abruptement. Le bus jusqu'à Grand Central Station. Comme balancé dans un film au lumières folles de las vegas folles. Un taxi. Peut pas me prendre à Brooklyn, il fini son service dans une 1/2 heure. Un deuxième connait pas mais veut essayer. 2 heures de taxi plus tard, il a faillit me laissé dans le ghetto du Queens. Eldert street c'est pas Eldert lane. ET LANE C'EST TRES TRES GHETTO. 

Le plus grand. C'est que pour la première fois de ma vie, je ressens ce que c'est d'être la minorité raciale. Moi qui ne veut pas laisser de place à la discrimination, je me trouve dans les chaussures de l'autre camp. Je suis plus blanche que jaune à première vue. C'est comme ça. Dans ce quartier de porto ricains, la seule différence sont les afro-américains. Nous sommes les nouveaux petits européens du quartier.

Welcome to America.

vendredi 15 août 2008

THE DAY BEFORE

Le jour précédant mon départ, je suis prise d'une énergie dingue.
Autant le soir d'avant j'étais toute empreinte de mélancolie, triste de dire des "à tout à l'heure" à mes amis, aujourd'hui je me sens un peu plus proche du départ!

Pour commencer ce voyage, dédié à Niki, des phrases tirées du "Xyloglossaire Artistique" de stefan anserme -éditions castagniééé- qui ne veulent rien dire (d'autre que tout).

- se sentir conduit par une ironisation subtile de la représentation
- un geste qui confine l'esprit dans la répétition cruelle de l'antithèse du sarcasme
- une dérobade de la conscience à travers l'ambiguïté d'un blasphème culturel complaisant
- rendre visible l'invisible dans un equilibrium entre citoyenneté et dissidence
- une oeuvre qui simule les interprétations décoiffantes du virtuel en art
- le spectateur doit y voir l'aspect foncièrement ésotérique de l'acte créatif
- condamner l'insignifiance à travers l'expectoration des potentialités de la libido

Sur ce, je m'en vais déguster mes dernières heures genevoises!