mercredi 26 novembre 2008

Parce que le matin

Je me lève avec cette chose qui me vole ma couette et mon bonnet:

Elle s'est mariée en vert, elle était Anvers


Parfois, il n'y à absolument aucun besoin de chercher très loin, pour voir ce qu'on a toujours voulu voir.
En levant les yeux, regardant à travers les vitres sales du train, on voit La Statue de Liberté, grande, et Verte. Quelle chose merveilleuse de pouvoir ouvrir les yeux sur New York, et se dire, aujourd'hui, comme hier, je vais plaire en vert.

Et du coup, je pense à toi Anvers.


samedi 22 novembre 2008

Scène de chasse



1h du matin.

Claudia, Rachel et moi sommes assises dans le train.
Jambe droite croisé sur jambe gauche.
1ère paire, des collants gris argentés, une mini jupe bleu marine.
2ème paire, des jeans jaunes pétants, des chaussures roses bonbon.
3ème paire, des collants blancs opaques, une robe shibuya.

Une interruption.

"Sir, sir! Sir, please, don't, don't punch him, Sir!"

Des cris incompréhensibles entre les deux hommes concernés.

"Sir! Sir, I know, but please, I don't want to see no body go to prison or nothing tonight. We all had a couple drinks. Let's just stay calm, you know! ... Sir! Sir!"

Le même manège se déroule sur l'espace de 4 ou 5 arrêts.

Un des deux hommes déscend enfin du train. Frappe son poing contre la vitre.

"Thank you ma'am, for interfering you know..."
"Yes, I know Sir, I'm just trying to get myself home safely, not see  no one end up behind bars or anything you know"
"I'm just saying, that guy punched me, he'd be dead."
"I know that Sir, I just don't want to see that happen."
"I'd kill him. Shoot him in the face and that's it."
"I realise that Sir."

Reste de conversation, bateau. Simplement un extrait d'une réalité.

jeudi 20 novembre 2008

Le chant des sirènes n'est pas lointain

Les jours passent, tu les sens passer aussi.
Les rues sont pleines de gens qui se bousculent, ils te bousculent aussi.
Il y des hot dogs dans les stands, tu les manges aussi.
Les voitures de police font sonner leurs sirènes, elles chantent, mais ne sont pas lointaines et mythologiques celles-ci.

lundi 17 novembre 2008

Une histoire de guimauve

-Bonjour mon petit Esquimo
Approches ton nez que je lui fasses un bisou.
Tes mains sont tièdes dans tes mouffles.
Je trouves bien du confort dans ton souffle.

-Bonsoir ma petite papaye, mon amour,
J'ai dû bien voyager pour goûter à mon tour,
Ce que les vents du sud me portaient légèrement,
Qui envenimaient mes plus torrides sentiments... .

-Nous nous trouvons maintenant dans une terre sans nom,
Où ni vent ni courant nous dérobent cette danse.
-Les étoiles illuminent tes joues roses, dulcinée
-Et toi, mon amante, tes saveurs si sucrées.

-Je n'ose toucher tes lèvres,
Belle indienne du nord.
J'ai peur qu'elles ne se brisent,
Sous mon emprise,
Mes efforts.
Car j'essaie tant bien que mal d'être tendre comme ma chair,
L'envie de t'aimer éclate toute retenue, et toute barrière.

-Ma peau se réchauffe avec les ondes que tu émanes,
Mon visage rougi de tes caresses, lumière diaphane!

-Nous pourrions nous laisser naviguer sur cette barque...
-Jusqu'à ce que l'ocèan nous avale, sans laisser de marques!

-Des traces de cette passion, ce fruit sans raison?
-Les traces de ce moment, ce coulis, ce sentiment...

samedi 15 novembre 2008

So if you want some one to love you,


Pretty baby, I'm your guy.

Don't you know about the birds and the bees,

I get high, just thinking about you!


lundi 10 novembre 2008

Larmes de Cassandre

Cassandre, Cassandre, douce comme l'eau où nage la salamandre, désir de Flandres, désir de Flandres...

Aujourd'hui un soleil plaisant à recouvert les rues de Man-hat-tan. Le vent était présent mais pas très gènant. Rien à voir avec les piques glaciaux de la chère bise suisse.

Ce soir, PAPAYA DOG! puis, LESSIVE!
Il faut comprendre que Papaya Dog est véritablement la marque de fast good New Yorkais le plus prestigieux. Ce qui le rend si merveilleux? La nourriture est preprarée devant le public, les tomates sont fraichement coupées, et les murs sont couvert de slogans "Quick, Cheap, Good" ou encore "The Best!" ou encorrre "When you're broke, in a hurry or just hungry!".
En ce qui est du petit business chinois de lessive au bout de Macon street, l'ambiance est terrible. Terrible dans tous les sens positifs. Une part de l'ambiance est dû aux émissions de danse façon "A la recherche de la nouvelle star" où les couples font des routines classiques sur des morceaux modernes (souvent du gros commercial facon centre commercial le mercredi après 17h). L'autre part vient des familles à mère accompagnés d'enfants en bas age, complètement fascinés par la lessive qui tourne dans les bassines géantes. Dernier élément, touche finale, cerise sur gâteau, chocolat sur écorce d'orange: les petites montagnes de savon en poudre couvrant les surfaces de l'établissement comme les lavabos d'une boîte de nuit recouverte de résidu de coke.

Cassandre, belle Cassandre, allons nous en en Flandres...

jeudi 6 novembre 2008

Pas de voyelles- Prcq le mnd bg

J m svns d'n ds prmrs rtcls prs sr ff. c'tt ds Nyln Mgzn. J m ss ds qu ls chncs qu'll rrv a n crrr n tnt qu'rtst tt trs mprbbl. t prtt, prs un sjr a NYC, ll st au mxqu ntrn d rpndr l vll ds d nvlls clrs ntls.

C'st n sntmnt dx d vr t svr qu crtns prsnns prvnnnt a lr rvs.

N jms lssr tmbr Nklv. n l'a ntr nrg, c'st ps d l rgld. n v scr gnv d l mll pnr jsqu'au drnr bt.

J t'm

mardi 4 novembre 2008

Culture TO GO


La culture du "à l'emporter" est une véritable tendance visible de l'Amérique capitaliste. Personne n'a 5 minutes ou l'envie de rester dans un café ou bistrot pour savourer un petit plat à midi ou boire son 'latte'.

Au départ, étant sceptique vis à vis de quasiment tout à New York, je me suis fermée à cette vague de "To go".
D'ailleurs je me suis trouvée dans un bon nombre de conversations plutôt confuse.

"To stay or to go?"
"For here."
"To stay or to go?"
"Here."
"To go?"
"To stay!"
"Ok."

Parce que c'est tout un vocabulaire aussi. Surtout ne pas utiliser de synonymes à l'expression acquise sans quoi on risque de se sentir comme Scarlett Johansson et Bill Murray.

Evidemment, il y à toutes les variantes. Ce n'est jamais qu'une question de rester où s'envoler. Il y a aussi choisir entre "lait écremé", "lait entier". Ou encore "Laitier" et "Soja". Ma dernière aventure entre choix de ce type s'est déroulé dans la chaîne spécialiste en soupes, "Hale & Hearty Soups".

"Graham or crackers?"
"Yes please."
"Graham or crackers?"
"Yes."
"GRAHAM...or CRACKERS?"
"Oh! Crackers..."

C'est une ville qui bouge vite. Aussi, elle n'aime pas s'asseoir observer, elle préfère acheter, prendre et se balader. Et en effet, les rues sont pleines de mains remplies de tasses recyclables remplies de café brulants qui se baladent du coin nord au coin sud, du trottoir ouest à l'est.

Mainetant, je joue le jeu. Je prend mon café à l'emporter. Mais je m'assieds un peu plus loin observer les gens. 

Diplomatique non? Question de concilier tous les fronts nationaux en moi.

Après tout, je suis moitié américaine, moitié vietnamienne et moitié suisse. Il faut bien satisfaire chaque moitié.